Le 25 novembre 2020, Maradona meurt quatre ans jour pour jour après la mort de Fidel Castro, qu’il considérait comme son second père. Ironie de l’histoire : le 25 novembre, c’est aussi le jour international contre les violences faites aux femmes. Tout est-il dit ?
A Naples, le santon Maradona fait désormais partie de la crèche traditionnelle. Les autels dédiés à sa mémoire ont fleuri dans tous les quartiers. Sur le côté d’un immeuble dans un quartier populaire, son portrait de 30 mètres de haut domine un parking sans âme. Les habitants jurent que c’est sa taille réelle alors que la légende dit qu’il mesurait 1m65. Qui croire ? A Buenos Aires, des jeunes mariés passent désormais par l’église maradonienne, comme d’autres vont à Lourdes. En guise de bénédiction, ils doivent marquer de la main gauche un but au-dessus du poster du gardien britannique Peter Shilton. Replay du but de Dieu de 1986. Bref. Diego est immortel.
Avec les écrivains Bettina Ghio, Alicia Dujovne Ortiz Rodrigo Garcia, Mauricio di Giovanni, Pierre Adrian, Marco, créateur napolitains de santons, Massimo Vignati, propriétaire du musée Maradona, Fernando Signorini, préparateur personnel de Diego Maradona, les universitaires napolitains Bruno Siciliano et Guido Clemente, Pablo Abantagelo, supporter du club de la Boca à Buenos Aires, le collectionneur Francesco Camarrota, Ivan Ezequiel Rodriguez, responsable de l’église Maradonienne à Buenos Aires et le restaurateur napolitain **Francesco Andoli. **