Syracuse

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Arnaud Laporte s'entretient avec le comédien Adam Bessa, prix d'interprétation au dernier Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard, à l'affiche du film Harka de Lotfy Nathan, en salles le 2 novembre.

Adam Bessa fait ses débuts au cinéma dans Les Bienheureux de Sofia Djama qui lui vaut une nomination comme Meilleur Espoir Masculin aux César 2018. Il a notamment joué dans Mosul de Matthew Michael Carnahan, Extraction et Extraction 2 de Sam Hargrave, Haute Couture de Sylvie Ohayon, la série Hanna (Amazon) et la web série Amours Solitaires (Arte, France Télévisions). Il sera bientôt à l’affiche du Prix du Passage de Thierry Binisti.

Dans Harka, Adam Bessa interprète Ali, jeune tunisien rêvant d’une vie meilleure, qui mène une existence solitaire en vendant de l’essence de contrebande au marché noir. À la mort de son père, il doit s’occuper de ses deux sœurs cadettes, livrées à elles-mêmes dans une maison dont elles seront bientôt expulsées. Face à cette soudaine responsabilité et aux injustices auxquelles il est confronté, Ali s’éveille à la colère et à la révolte. Celle d’une génération qui, plus de dix ans après la révolution, essaie toujours de se faire entendre…

Ce qui se passe en ce moment en Tunisie est la conséquence de la dictature passée. Le pays n’a pas commencé à faiblir après la dictature. Le système est fracturé de l’intérieur et changer les mentalités est un travail sur le long terme. Adam Bessa

• Harka de Lotfy Nathan est à découvrir en salles à partir du 2 novembre.