Le prix Nobel de Physique 2020 est un prix Nobel en astronomie : il revient à l’astrophysicien Britannique Roger Penrose et l’autre moitié à l’Allemand Reingard Genzel et à l’Américaine Andrea Ghez. Il récompense les pionniers et les pionnières des trous noirs supermassif ! Andrea Ghez n'est que la quatrième femme à recevoir ce prix depuis sa création en 1901.
L'existence de trous noirs était suggérée par la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein. En 1965, ce sont les calculs de Roger Penrose sur la formation des trous noirs qui confirment cette idée. Il démontre, que c’est une conséquence de la relativité générale et que la plupart des galaxies logent en leur centre, un trou noir supermassif. Mais la difficulté avec ces objets, c’est que la lumière ne peut pas s’en échapper. Donc les télescopes ne peuvent pas les observer directement puisqu'ils n’émettent pas de lumière. Et c’est là que Reinhard Genzel et Andrea Ghez interviennent dans les années 90 et les années 2000. Ils sont les premiers à apporter des preuves indirectes de l’existence de Sagittarius A* : le trou noir supermassif au centre de notre Voie lactée.
Entretien avec Astrid Lamberts, est chargée de recherche à l’Observatoire Nice-Côte D’Azur et membre de la collaboration VIRGO.
« L’immunité protectrice contre les coronavirus est de courte durée »
Selon une étude parue dans Nature Médecine, « L’immunité protectrice contre les coronavirus est de courte durée ». Le SARS-CoV 2 appartient à la grande famille des Coronavirus. Cette équipe internationale a examiné quatre souches de coronavirus saisonniers qui provoquent des infections des voies respiratoires. Ils ont analysé les échantillons sanguins de 10 patients en bonne santé. Des échantillons collectés pendant 35 ans, tous les 3 à 6 mois. Ces 513 prélèvements, montrent - via les taux d’anticorps - que les infections saisonnières à coronavirus se produisent fréquemment, environ tous les 12 mois. Il est difficile de tirer des conclusions quant à l’immunité acquise face au SARS-CoV 2. D’autant que cette étude présente des limites : notamment avec une si petite cohorte. Mais, selon ses auteurs : « la réinfection peut-être une caractéristique commune à tous les coronavirus humains. »
Une nouvelle génération d’éolienne en bois
La Suède prépare une nouvelle génération d’éolienne : des éoliennes en bois. L'entreprise suédoise Modvion développe ces tours d’éoliennes pour produire une énergie totalement neutre en carbone. Elles sont plus écologiques et moins coûteuses que celles en acier et en béton - qui nécessitent d'énormes quantités d'énergie pour leur production, et pour leur transport. Les prototypes font 120 mètres de hauteur et sont aussi performants que les modèles standards : une tour peur fournir chaque année, de l’électricité pour environ 1 000 ménages. L’entreprise espère développer une production commerciale dès 2022.
Une « rogue planète » traverserait notre galaxie
Selon une prépublication sur le site de Arxiv, une « rogue planète » serait en train de traverser notre galaxie. Les "rogue planète", ce sont des planètes vagabondes, qui se sont décrochées de l'emprise gravitationnelle de leur étoile, et qui errent dans l’espace. Elles sont - par conséquent – peu lumineuse et donc, quasi invisible. Une équipe internationale annonce en avoir découvert une dans notre Voie lactée, un « objet d’une masse équivalente à la Terre ». Elle a été détectée à l'aide d'une micro-lentille gravitationnelle, à très courte échelle de temps. Comme un objet de faible masse ne courbe pas beaucoup la lumière, cette micro-lentille n’a duré que 41minutes ! Ce papier doit encore être validé par les paires. Et d’ici 2025, ce sera l’une des missions du télescope spatial Nancy-Grace-Roman : détecter plus précisément les planètes errantes de notre galaxie.