Syracuse

Salué par une ovation lors de sa présentation, Paris, Texas se démarque parmi les autres films en compétition : Au-dessous du volcan de John Huston, Il était une fois en Amérique de Sergio Leone, Broadway Danny Rose de Woody Allen.

Paris, Texas est pour Michel Ciment un "chef-d'œuvre". Le critique loue la maîtrise formelle de Wim Wenders, qui s'épanouit pleinement dans l'univers américain. Déjà en Allemagne, Wenders était "complètement habité par l'Amérique. Il vivait dans la mythologie américaine". Avec Paris, Texas, Wim Wenders s'est accompli. Pour ce qui est du scénario, Michel Ciment salue le talent de son auteur, Sam Shepard. Il termine son éloge en qualifiant Paris, Texas de film "bouleversant et extraordinaire".

Parmi les critiques du "Masque et la plume", Jacques Fieschi exprime néanmoins des réserves : "Non sur la maîtrise de Wenders, qui est totale". Mais sur le "pathos" qu'il attribue au scénario et qu'il apprécie moins.
Michel Pérez quant à lui souligne la limpidité du film. Les 20 dernières minutes, très émouvantes, emportent le public à chaque représentation.