Syracuse

"Kierkegaard et l’absolue négativité", c’est le titre du dixième et dernier épisode d'une série de Jérôme Peignot pour "Les chemins de la connaissance" en 1978. La pensée théologique du philosophe danois Søren Kierkegaard se double d’une réflexion approfondie sur la question de la mort. Il ne croit pas par exemple naïvement dans l’immortalité de l’âme où l’accès à un "paradis" au sens stéréotypé du mot. Il vient même parfois flirter avec ce qu’on appelle la théologie négative : son utilisation du mot mort, comme mot négatif, qui ne désigne rien, n’a pas de référent, se place comme en miroir du mot Dieu, qui ne peut que suggérer quelque chose qu’on ne peut ni dire ni saisir intellectuellement.

C’est sans doute dans cette utilisation du langage contre lui-même, pour évoquer une mort qui occupe une place singulièrement centrale dans sa pensée, qui fait la modernité presque radicale de certains aspects de la pensée de Kierkegaard. C’est justement de la mort, de Dieu et de l’absolu que traite ce dixième et dernier épisode de la série de Jérôme Peignot pour "Les Chemins de la connaissance" avec la participation de l'écrivain Michel Camus.

• Par Jérôme Peignot
• Avec Michel Camus (écrivain)
• Les chemins de la connaissance - Kierkegaard, philosophe malgré lui 10/10 (1ère diffusion : 10/11/1978)
• Édition web : Sandrine England, Documentation de Radio France
• Archive Ina-Radio France

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