Syracuse

Pierre Paolo Pasolini (1922-1975),  poète, journaliste, réalisateur, scénariste, acteur, parolier et écrivain italien, distinguait le "cinéma de prose" du "cinéma de poésie" dans lequel on est supposé "entendre la caméra". Dans un cas, le conteur s'efface derrière son histoire ; dans l'autre, le créateur met l'histoire au service de ce qu'il a à en dire.  Au fond, Pasolini ne défendait-il pas, dans ses écrits comme dans ses films, une poésie enragée - par opposition à une poésie engagée - qui se dressait contre toute forme de moralisme et de conventionnalisme - y compris révolutionnaires?

Au fond, Pasolini ne défendait-il pas, dans ses écrits comme dans ses films, une poésie enragée qui se dressait contre toute forme de moralisme et de conventionnalisme - y compris révolutionnaire?

Avec Hervé Joubert-Laurencin, professeur d'esthétique et d'histoire du cinéma à l'université Paris Nanterre, traducteur et spécialiste de l'œuvre de Pier Paolo Pasolini. Il est l'auteur de Le Grand Chant : Pasolini poète et cinéaste (Macula éditions, à paraître en mai 2022) et Du dernier poète expressionniste : écrits sur Pasolini (Les Solitaires intempestifs, 2005) et a collaboré à l'édition de l'ouvrage collectif Tout sur Pasolini (Gremese, 2022).

Illustrations sonores :  : extraits d'Uccellaci e uccellini (1966) et La ricotta (1963), films de Pier Paolo Pasolini.

Une émission en partenariat avec La Croix L’Hebdo

Retrouvez la rubrique « un poème pour la route » de Stéphane Bataillon chaque vendredi dans La Croix L’Hebdo et sur https://poesie.blogs.la-croix.com/