De Verlaine à Rimbaud, d'Aloysius Bertrand à Lautréamont, de Nerval à Baudelaire, aujourd'hui petite mythologie du poète qu'on appelle « maudit » avec...
Stéphane Guégan, Historien, critique d’art et conseiller scientifique auprès de la présidence du musée d’Orsay pour Bonnard-Verlaine Parallèlement (Hazan, 2020) : le célèbre recueil de Verlaine met en scène les amours et les haines de Verlaine, sa double nature de pécheur et de chrétien convaincu, sa double identité sexuelle aussi. Celui qui avait été l’amant de Rimbaud, le temps d’une saison infernale, publie une manière de portrait intime
en 1889, non sans craindre la censure. Onze ans plus tard, Verlaine étant mort entre-temps, Vollard et Bonnard, le marchand et le peintre, donnent une seconde vie au livre…
et Jean-Luc Steinmetz, poète et professeur émérite de l’Université de Nantes, pour Ces poètes qu'on appelle maudits (La Baconnière, 2020), un recueil d’études qui abordent la notion de poète maudit a travers les œuvres de Verlaine, Rimbaud, Corbière, Mallarmé mais aussi mais aussi celles de Baudelaire, Nerval, Aloysius Bertrand, Lautréamont et Jules Laforgue.