Depuis ses tout débuts, au milieu des années 90 jusqu’à l’acmé que constituent aujourd’hui les réseaux sociaux, Internet s’est présenté comme une sorte de diffraction du présent : un vaste maintenant, toujours repoussé, toujours réactualisé, un présent qui n’en finirait jamais d’être au présent. Or internet a déjà plus de 20 ans et qu’en sera-t-il dans 50, 100, 200 ans ? C’est tout l’enjeu de la seconde révolution d’internet, qui se déroule en ce moment, et qui a pour but d’ajouter le temps comme principe d’indexation. Ou comment transformer, pour nous et pour les générations futures, internet en machine à voyager dans le temps ?
Comment transformer internet en machine à remonter le temps ? C’est le problème que La Méthode scientifique va tenter de résoudre dans l’heure qui vient.
Et pour résoudre ce problème, La Méthode scientifique a convié deux voyageurs temporels en la personne de Marin Dacos, directeur et fondateur d’OpenEdition, un projet d’humanités digitales pour lequel vous avez obtenu la médaille de l’innovation CNRS en 2016 et Frédéric Kaplan, directeur du laboratoire de la chaire d’humanités digitales à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, et responsable de la Venice Time Machine dont nous parlerons dans quelques instants.
Reportage à la BNF sur l’archivage de l’Internet Français, avec Adoté Shilloh, responsable de la production informatique et Marie Chouleur, conservateur du patrimoine et directrice du service du dépôt légal du numérique :
La vidéo embarquée du CNRS Images :
Le fil de l'émission
Les références musicales :
Le titre du jour : “Little Parcels Of An Endless Time” Asaf Avidan
Générique du début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy
Générique de fin : "Bergschrund" par DJ Shadow