Syracuse

Cette semaine, Emmanuel Macron a entamé une tournée en Afrique, en commençant par le Burkina Faso où il a rencontré des étudiants devant lesquels il a déroulé un long discours sur sa vision pour l’Afrique et sur ce que devrait être, à ses yeux, la relation de la France à ses anciennes colonies.

Il a rappelé qu’il était né après les indépendances, et que cela lui conférait une certaine liberté quant à l’histoire coloniale de la France : « Nous sommes de la même génération, alors faites-moi confiance pour faire évoluer notre relation, pour défendre votre avenir. (...) Je suis d’une génération de français pour qui l’Afrique n’est ni un encombrant passé ni un voisin parmi d’autres ».

Les promesses de refondation de la relation de la France à l’Afrique tiendront-elles au-delà du discours ? Quelles ruptures et qu’elles continuités par rapport à ses prédécesseurs ? François Hollande qui, en octobre 2012, avait promis « la fin de la françafrique » ? Nicolas Sarkozy qui, à Dakar, avait froissé l’ensemble du continent en expliquant que « l’homme africain n’était pas assez rentré dans l’Histoire » ?

Musique de début : « Zimbabwe » d’Amadou Balake issu du disque Afro-Charanga. Label : Zamidou Productions 

Musique de fin : « Yamb ney capitale » de Pierre Sandwidi issu de la compilation Burkina Faso / Voltaique panoramique volume 1 (1968-1978). Label : Kindred Spirits.

Une émission préparée par Tiphaine de Rocquigny et Samuel Bernard.