Syracuse

Que la montagne est belle... pour Cézanne il s'agit bien sûr de la montagne Sainte-Victoire qu'il a représentée sous toutes ses facettes, au-delà de la couleur et de la lumière. Deuxième volet d'une "Grande Traversée" dédiée au peintre de la Provence, Paul Cézanne.

Un peintre, un motif, une obsession

À travers ses peintures et aussi des analyses géologiques de la montagne Sainte-Victoire et du paysage environnant, l'émission tente de cerner ce que Cézanne a vu à travers cette montagne. Il semble redécouvrir à chaque fois la Sainte-Victoire comme s'il partait toujours à l'aventure, recherchant l'inconnu. Il est fasciné par la permanence, la pérennité de la matière au-delà des apparences.

On peut se demander si Cézanne n'a jamais réussi à s'approprier la montagne Ste-Victoire. À chaque représentation, il s'agit d'un échec et la Sainte-Victoire devient alors un enjeu de peinture qui pose la question de ce que c'est que la peinture.

Cézanne, les femmes et le nu féminin

Un autre versant de l'œuvre de Cézanne, non moins escarpé, concerne les femmes. Son épouse Hortense, sa mère et ses Baigneuses – qui seraient en réalité... des baigneurs – nous entraînent alors à interroger ce qui fait le cœur de la peinture elle-même : le regard. Tour d'horizon à la fin de l'émission sur les portraits peints par Cézanne, sur le thème des Baigneuses et sur les sujets sexuels exprimés au cours de la période qu'il nomme "couillarde" de ses premières années.