Dans ce premier épisode de la série consacrée à l’œuvre de Montesquieu, il est question de l'apport de Montesquieu dans le concept de loi, dans sa définition : la loi n'est plus l'effet d'une volonté mais l'exercice d'un rapport.
Jean Terrel : Il y a une espèce d'élasticité du concept de loi qui fait qu'on navigue d'un sens à l'autre. [...] Dans le grand débat théologique pour savoir s'il fallait insister essentiellement sur la raison ou sur la volonté, manifestement, Montesquieu est plus rationaliste.
Céline Spector : Il y a chez Montesquieu quelque chose comme de l'universel. Il y a des normes qui transcendent la différence des esprits généraux, des caractères nationaux auxquels les lois doivent en général s'adapter. Lorsqu'il définit l'esprit des lois, il définit des systèmes singuliers. L'esprit des lois c'est les lois des lois, c'est-à-dire la rationalisation des sociétés, des institutions, des lois, des mœurs réels, dans leur singularité absolue.
"Il y a une espèce d'élasticité du concept de loi qui fait qu'on navigue d'un sens à l'autre. [...] Dans le grand débat théologique pour savoir s'il fallait insister essentiellement sur la raison ou sur la volonté, manifestement, Montesquieu est plus rationaliste." Jean Terrel
"Il y a chez Montesquieu quelque chose comme de l'universel. Il y a des normes qui transcendent la différence des esprits généraux, des caractères nationaux auxquels les lois doivent en général s'adapter. Lorsqu'il définit l'esprit des lois, il définit des systèmes singuliers. L'esprit des lois c'est les lois des lois, c'est-à-dire la rationalisation des sociétés, des institutions, des lois, des mœurs réels, dans leur singularité absolue." Céline Spector
Le Journal des Nouveaux Chemins
Avec Marco Filoni, à propos de Le Philosophe du dimanche - la vie et la pensée d'Alexandre Kojève (Gallimard). Le Journal se concentre aujourd’hui sur la différence entre Kojève et Hegel.
Réalisation : François Caunac.
