Syracuse

Après un passage au Cabinet d’André Malraux en 1958, c’est la rencontre avec le père Joseph Wresinski qui va chambouler la vie de Geneviève de Gaulle-Anthonioz.

Croisé au cours d’un dîner chez une amie commune, elle se retrouve émue face à cet homme d’une grande simplicité. "C’était un homme modeste qui ne parlait pas énormément" confie-t-elle.

Un homme discret qui lui donnera pourtant le courage de lutter en faveur de la fraternité et contre la misère du monde qui l’entoure. Car si elle n'ose pas la comparaison entre la misère des bidonvilles et les camps de concentration, cette détresse fait pourtant directement écho à son passé de déportée.

"Vous savez, quand on n'a pas d'eau pour se laver, quand on n'a pas d'endroit pour dormir, quand on n'a pas de culture, parce qu'on ne peut même pas y accéder, finalement on arrive quand même à des expériences qui en tout cas permettent de s'y reconnaître." - Geneviève de Gaulle-Anthonioz

L’ancienne résistante le clame haut et fort, elle a connu l’humiliation et militera désormais contre toute forme d’asservissement, quel qu’il soit...