Syracuse

Pour cette mise en scène de 11h, jouée par Didier Sandre (Rodrigue), Ludmila Mikaël (Prouhèze) et Robin Renucci (Don Camille), Antoine Vitez, explique Pierre Bouteiller, propose deux options aux spectateurs : voir la pièce en trois soirs, découpés en 1re et 2e journées du Soulier, 3e journée et enfin la 4e. Ou la voir en une fois, de 13h à minuit. Pour Fabian Gastellier, qui l'a vue en une fois, "il faut vivre l'intégrale (...) Je suis partie, comme pour un camping, avec un thermos, un sandwich. Pour écouter cette pièce, embarquer pour ce voyage avec un maximum de confort".

"C'est absolument prodigieux"

Fabian Gastellier, qui n'avait pu voir que 45 min de la pièce en Avignon, la représentation ayant été interrompue par la pluie, est allée voir "avec joie"  à Chaillot, et avoue qu'à minuit, on ne pouvait plus la tenir de bonheur : "C'est sublime, absolument prodigieux", soulignant que la mise en scène a le côté lyrique de Claudel, mais aussi ses aspects poétiques, jubilatoires et terriens. "On s'amuse formidablement, c'est par moment extraordinairement drôle,  et par moment bouleversant".

"Magnifique, et historique"

Guy Dumur de son côté l'avait vu en deux fois au Festival d'Avignon, et ne l'a pas revu à Chaillot. A l'inverse de Brigitte Salino qui avait vu la version de 11h à Avignon, et qui y est retournée en ce mois de décembre. Elle souligne qu'à Chaillot, quelques petites choses ont changé : "Vitez joue plus sur la nuit. Le spectacle est magnifique, et même historique".

"Il ne faut pas décourager le public"

Armelle Héliot n'a pas encore revue la pièce à Chaillot, même si elle compte bien y aller. Elle pense aux auditrices et auditeurs : "Il ne faut pas décourager le public d'y aller aussi en semaine. On peut en voir trois heures un soir, et trois autres 8 jours après".