"Nous serons toujours solidaires de l'Ukraine", a lancé Joe Biden lors de son discours à la tribune des Nations Unies. Le président américain a ajouté que Poutine voulait "anéantir le droit de l'Ukraine à exister", condamnant fermement l'annonce russe d'une mobilisation de 300 000 réservistes. Moscou avait aussi confirmé l'organisation de référendums dans les territoires occupés des régions de Louhansk, de Donetsk, de Kherson et de Zaporijjia. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, dénonce quant à lui la "rhétorique nucléaire dangereuse" de Vladimir Poutine. Sur le terrain, la contre-offensive ukrainienne se poursuit au sein des territoires occupés. Volodymyr Zelensky a affirmé "ne pas croire" à l'utilisation d'armes nucléaires par Moscou.
Assiste-t-on à une escalade ? Jusqu'où ? Peut-on parler de menace nucléaire ?
Jean-Paul PALOMÉROS Ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, ancien commandant suprême allié de la transformation de l'OTAN Jean DE GLINIASTY Diplomate et ancien consul général de France à Jérusalem Laure MANDEVILLE Grand reporter, Le Figaro Elena VOLOCHINE Grand reporter France 24, ancienne correspondante en Russie