Syracuse

En mars 1966, Maxime Descombin vient d’être saisi d’une demande de participation sur la scène de l’opéra de Lyon. Il note alors dans ses carnets : « Il y a une douzaine d’années, plusieurs de mes œuvres ont eu pour thème ‘’la danse’’. Divers reliefs – pierre, métal ou verre – sont animés de ces intentions. Les derniers en ‘’reliefs dynamystiques’’ vont jusqu’à faire évoluer des ombres colorées sur la paroi qu’elles animent (au ralenti) par le déplacement de la source de lumière, en l’occurrence le soleil, donnant à l’œuvre son caractère d’universalité ».

En 2020, Mado Lenormand, étudiante de Normale Sup Paris prend comme sujet de son mémoire de Master 2, le travail de Descombin sur la scène de l’opéra. Ses recherches sont à l’origine de cette présentation. L’itinéraire de Descombin dans ce domaine va du relief installé à l’école Arc-en-Ciel de Mâcon en 1962 à un dispositif scénique à la salle Favart à Paris en1979 avec Stockhausen, en passant par l’opéra de Lyon, la MJC de Bourges, de Grenoble, d’Orléans. Avec ses œuvres, le sculpteur crée un lieu favorable au déroulement des pièces musicales.

Photos, croquis, études, notes de travail, extraits de journaux ou de courriers témoigneront de l’originalité de la participation de Descombin dans ce domaine.

Vernissage de l'exposition le mercredi 19 novembre à 18h