L’œil de la médiathèque
Le coup de cœur de la médiathèque pour un film de la programmation de juin 2023 par l'Embobiné : attention cynisme assumé !
En partenariat avec l'association l'Embobiné et la programmation des 1er, 4 et 5 juin nous vous proposons de découvrir le film documentaire de Yannick Kergoat et Denis Robert : "La "très" grande évasion":
"C'est aux vicieux mécanismes de la (très) grande évasion fiscale que le réalisateur s’intéresse. Avec la complicité du producteur Bertrand Faivre et du journaliste d’investigation Denis Robert (coauteur notamment du livre "Révélation$" sur l’affaire Clearstream), Yannick Kergoat nous livre une incroyable démonstration des démarches suivies par certains « grands » de ce monde pour réussir leur évasion fiscale.
Le réalisateur y dénonce évidemment tous ces mécanismes et toutes ces magouilles imaginées par les « puissants », à travers de nombreux témoignages et images d’archives. Yannick Kergoat procède avec rigueur mais aussi beaucoup de recul et un humour nécessaire afin que le spectateur ne baisse pas les bras et se révolte encore devant tant de cynisme assumé".
Cin'Ecrans - le 7ème art dans tous ses états...extrait de l'interview du 09/12/2022
Retrouvez notre sélection de documents :
Carte blanche à l'Embobiné
Chaque mois, l'Embobiné, l'association cinéphile mâconnaise, vous propose un coup de cœur cinéma et vous explique pourquoi.
Le chant de la mer (Song of the Sea)
de Tomm Moore, réalisateur irlandais
animation fantastique
2014 – Irlande/Belgique/Luxembourg/Danemark/France – 1h33 - en rayon à la médiathèque :773 MOO J
Ça raconte quoi ?
Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d'un phare sur une petite île. Pour les protéger des dangers de la mer, leur grand-mère les emmène vivre à la ville. Ben découvre alors que sa petite sœur est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux. Au cours d'un fantastique voyage, Ben et Maïna vont devoir affronter peurs et dangers, et combattre la sorcière pour aider les êtres magiques à retrouver leur pouvoir.
Ce que nous avons aimé
Tout d’abord, le dessin, c’est doux, rond, comme Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki dont le réalisateur dit s’être inspiré. L’histoire ou plutôt la légende à la fois fantastique, mais aussi contemporaine puisqu’elle se déroule en 1980. Les images sont très belles et quand elles sont aquatiques, il y a une sorte de magie et beaucoup de poésie.
Pourquoi avons-nous choisi ce film ?
D’abord c’est du cinéma d’animation qui s’empare d’une légende et d’un mythe venant d’un pays nordique, avec des moments tristes et mélancoliques comme dans les contes de fée et qui s’attarde sur l’histoire d’une famille d’abord vivant dans un cadre inhabituel, un phare. C’est aussi pour les références à la peinture, les paysages irlandais post-impressionnistes de Paul Henry, mais aussi pour les couleurs comme celles des tableaux de Paul Klee et Vassily Kandinski.
Le truc en plus
Le cinéma d’animation manque souvent de soutien de la part de la presse cinématographique.
Si Le chant de la mer fait un peu exception, son succès en salles a été mitigé. Essayons de rattraper ce que nous avons manqué alors.