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- Multiquarium Big Band à la Une. Benoît Sourisse et André Charlier invités de Alex Dutilh
10 CD à gagner en répondant correctement à la question posée par Alex Dutilh. Cliquez sur "contactez-nous" et laissez vos nom, prénom et adresse postale COMPLETE. 1 CD pour les 10 premières bonnes réponses. Bonne chance !
Il y a 30 ans disparaissait tragiquement Jaco Pastorius, le plus grand bassiste de jazz-rock de tous les temps. Soliste virtuose, il a influencé toute une génération de musiciens et reste aujourd’hui un artiste d’exception et une référence absolue. Que ce soit au sein du groupe Weather Report de Joe Zawinul, avec le guitariste Pat Metheny ou avec la chanteuse Joni Mitchell, Jaco Pastorius a marqué son temps. Biréli Lagrène, qui a partagé la scène et participé à plusieurs albums de Jaco, a souhaité faire revivre sa mémoire en reprenant, exclusivement à la basse électrique fretless, les titres majeurs de la carrière de Jaco avec le Multiquarium Big Band d’André Charlier et Benoît Sourisse. Le répertoire propose les titres des albums “The Birthday Concert”, “Twins”, “Invitation”, “Word of Mouth” et certains enregistrés lors de sa participation avec Weather Report.
- 2 invitations pour 2 à gagner pour le concert de Ji Drû & Sandra Nkaké vendredi 16 octobre à 20h à la Sirène de La Rochelle (17) dans le cadre dans le cadre du La Rochelle Jazz Festival. Cliquez sur "contactez-nous" et laissez vos nom et prénom. 1 invitation pour 2 pour les 2 premiers mails.
- 2 invitations pour 2 à gagner pour le concert de Amnesia Quartet “Tribute to Radiohead” vendredi 16 octobre à 20h45 au Comptoir de **Fontenay-Sous-Bois (94). **Cliquez sur "contactez-nous" et laissez vos nom et prénom. 1 invitation pour 2 pour les 2 premiers mails.
Charlier /Sourisse, c‘est une vieille histoire. Une histoire impressionnante. Comme si avant tout le monde ils avaient saisi que notre destin nous appartient, ils ont monté leur petite entreprise et bâti à quatre mains leur quotidien de musiciens jumeaux. Sur les routes de France d’abord, et puis le cercle s’est élargi. Ils ont fédéré une armée de sympathisants, un public grandissant et fidèle les a suivis. Par leur infatigable volonté de transmettre, ils restent aujourd’hui en phase avec les générations qui viennent. Leurs projets, ils les ont toujours imaginés avec le coeur, sans calcul, croisant le chemin de leurs héros. Didier Lockwood bien sûr-un long parcours ensemble les aura marqués à jamais- et Jerry Bergonzi, puis Kenny Garrett, Kurt Rosenwinkel, Randy Brecker… Il y a peu, ils ont choisi de revisiter, en compagnie de Louis Winsberg, la musique de leur adolescence, celle de Michael Brecker et de la nébuleuse qui tournait autour de ce personnage unique, inoubliable.
Cette fois, nos héros, que rien décidément ne stoppe, ont décidé de faire vivre leur Big Band- une idée en soi pour le moins hors norme -à travers la musique d’un géant, Jaco Pastorius. Là où l’on aurait pu craindre un hommage plein de révérence et trop poli, on ressent profondément la fraîcheur de l‘amour que chacun des protagonistes porte à un personnage dont le charisme demeure intact. La musique de Jaco vit entre leurs mains avec une spontanéité et un enthousiasme communicatifs, un esprit collectif impressionnant la hisse au plus haut sommet. Fantastique défi pour chacun des arrangeurs que de peindre en couleurs ces vibrantes compositions. Ici pourtant, nulle pose, aucune volonté de se montrer. Le talent se niche dans chacune des finesses qui fait entendre leur voix, qui jamais ne couvre celle de Pastorius, une sorte de transparent palimpseste. Comme Charlie Parker, John Coltrane, Michael Brecker, Django, Pat Metheny, certains artistes ont malgré eux emporté dans leur sillage des générations de musiciens, parfois jusqu’à l’impasse, Jaco est de ceux-là… Il a bouleversé la musique de son époque et son influence est encore prégnante aujourd’hui.
Ce qui frappe chez Bireli Lagrène, c‘est le coeur avec lequel il endosse le costume de son héros. Il y a dans son approche une forme d’humilité qui nous touche immédiatement, quelque chose de l'ordre de l ‘enfance. On en viendrait presque à oublier le formidable guitariste tant sa prestation de bassiste est ici époustouflante. Bireli nous trouble en redonnant vie à la musique de celui qui l’a tant impressionné. Fidèle et pourtant lui-même, il a en commun avec le natif de Fort Lauderdale cet appétit gourmand, cette unique manière de dévorer la musique et la vie, la célébration de l‘instant et une force qui vient de loin.
On tend parfois à l’oublier, tant notre monde nous mène vers toujours plus de renouvellement, de présence et d’agitation, la sincérité doublée de talent et de constance est l’outil qui nous assure la longévité, le respect et l ‘admiration. Ces derniers sentiments nous submergent à l’écoute de cet album. Daniel Yvinec
(extrait du communiqué de presse)