Syracuse

Une formation prestigieuse?

Renée Fleming suit une formation qui la mène de l’Université d’Etat dans le Nord de New York à la prestigieuse Juilliard School. C’est dans ces années-là qu'elle fait une rencontre fondatrice : celle de Beverly Peck Johnson, disparue à 96 ans, et qui enseigna le chant à plusieurs chanteurs d'opéra, acteurs et artistes devenus célèbres. Une influence durable, qui lui a transmis une certaine lucidité : “Elle m’a appris que l’on peut s’égarer dans cette carrière” dit Renée Fleming, qui rappelle que la voix “est un instrument fragile”.

Quels ingrédients pour une bonne éducation musicale ?

Renée Fleming souligne la qualité de son apprentissage. Elle insiste sur l'importance d’un professeur de chant avec qui le courant passe autant que sur l’apprentissage de la diction dans des langues étrangères pour pouvoir interpréter un large répertoire. Renée Fleming chante dans pas moins de huit langues, dont l’allemand, qui lui a permis de chanter du Brahms, du Schubert ou du Strauss.

De grands maîtres ?

Une autre grande rencontre ayant marqué le parcours de Renée Fleming est celle d'Elisabeth Schwarzkopf lors d'une masterclasse. Schwarzkopf, nous dit Renée Fleming, a changé la manière de chanter l’opéra de Strauss. Si elle s'est parfois montrée dure, auprès d'elle, Renée Fleming a aussi tiré des enseignements qui l’ont suivie toute sa vie.

Prise de son : Claire Levasseur et Serge Ristic

Extraits sonores :

• Richard Strauss : Four Last Songs, Songs with Orchestra, Der Rosenkavalier Suite, Vier letzte Lieder , Op. posth., Trv 296, AV 150 : Frühling-Richard Strauss, Renée Fleming, Christoph Eschenbach (Sony Classical, 2004)